lundi 10 octobre 2011

Scène 15 : Palais impérial à Rome

VALENTINIEN : J’ai été obligé toute ma vie de supporter Aetius. Pendant de longues années j’ai dû m’humilier devant ce personnage ! Il est mon ennemi qui voulait avec son ami Jean l’Usurpateur me supprimer enfant. Combien de fois j’ai vu dans mes rêves ces gens me tuer et je me réveillais en criant et je ne pouvais plus dormir jusqu’au matin !  Ma pauvre mère a dû se réfugier à Constantinople. Je n’oublierai jamais ses mots prononcés à plusieurs reprises avec les larmes aux yeux comme un serment : «Un jour viendra, où Aetius répondra de ses crimes ! » Pourtant Aetius n’était qu’une créature politique d’Attila. Sans le soutien des Huns sa tête aurait dû tomber avec celle de Jean et il aurait dû être oublié par tout le monde. Sans l’aide de son ami Attila il aurait dû être puni cruellement pour le meurtre de Boniface. 
Entre Aetius.
AETIUS : Cher Valentinien, ma patience touche à sa fin.
VALENTINIEN : Que se passe-t-il?
AETIUS : Gaudentius attend depuis trois ans la main de votre fille ! Vous m’avez promis plusieurs fois de donner la princesse Eudoxie à mon fils. Récemment, de nouveau, vous avez juré solennellement  fidélité à notre amitié. Je compte maintenant que vous exécutiez votre promesse, donnée il y a longtemps, et depuis plusieurs fois confirmée.
VALENTINIEN : Maintenant ton ami Attila et même son Empire n’existent plus. Tu ne peux plus rien obtenir en parlant d’un tel ton. Je peux ordonner d’effectuer une enquête sur ton amitié criminelle avec les Huns, sur le meurtre du comte Boniface et sur tes autres affaires douteuses. Sors vite d’ici, avant que je ne me fâche plus fort !
AETIUS : Vous avez osé offenser un vieux général qui a consacré toute sa vie à la défense de l’Empire! Vous-même, n’avez jamais sorti votre épée du fourreau !
Valentinien sort son épée du fourreau et l’enfonce dans la poitrine d’Aetius.
VALENTINIEN : La coupe de la patience a débordé. Le jour est venu de répondre pour tes crimes ! 
Aetius chancelle.
AETIUS : Attila … mon ami … pardonne-moi.
Aetius tombe.
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