Scène 9 : Palais d’Attila

Entre l’ambassade de l’Empire d’Orient qui met aux pieds d’Attila un coffre avec de l’or et des objets précieux.
AMBASSADEUR DE CONSTANTINOPLE : Le Grand khan, l’empereur du Nord ! Théodose, empereur d’Orient, vous souhaite à vous et à tous vos proches une bonne santé ! Notre ambassade est chargé de vous transmettre sa lettre sur les conditions de la paix et le tribut.
ATTILA : Lisez cette lettre !
AMBASSADEUR DE CONSTANTINOPLE : L’empereur Théodose vous exprime son accord :
de tripler le tribut annuel ;
de céder la Pannonie et extrader les transfuges huns ; 
pour la neutralité de la région de Naïsse afin d’organiser chaque année la Foire internationale ;
pour le maintien des garnisons mixtes dans les forteresses au nord de Constantinople ;
Il propose aussi de créer une commission mixte sur la démarcation de la nouvelle frontière.
ATTILA : J’ai dit que ses ambassadeurs doivent être des hommes d’Etat de haute situation.
AMBASSADEUR DE CONSTANTINOPLE : Je suis comte et j’ai dirigé plusieurs ambassades très importantes. 
ATTILA : Transmettez à votre empereur que je n’accepterai plus aucun ambassadeur romain, dont le rang est plus bas que consulaire ! La prochaine fois j’attends le patrice Anatolius.
AMBASSADEUR DE CONSTANTINOPLE : Mais le patrice d’Orient ne fait jamais en personne de missions diplomatiques !
ATTILA : Si cette condition n’est pas satisfaite, vous aurez de nouveau la guerre!
L’ambassadeur s’incline respectueusement et sort avec sa suite.
ATTILA : Faites entrer l’ambassade de Rome !
AMBASSADEUR DE ROME : Le Grand khan, l’empereur du Nord ! Valentinien, empereur d’Occident, vous souhaite à vous et à tous vos proches une bonne santé ! Il espère qu’un petit incident lié avec la disparition de quelques vases faisant partie de votre butin de Sirmium, sera réglé rapidement. L’empereur est d’accord de vous payer le coût des vases en pièces d’or bien que le banquier romain Sylvanius les ait acheté d’un de vos secrétaires latins sans savoir qu’il les avait volé. 
ATTILA : Que le secrétaire soit exécuté. L’or ne m’intéresse pas,  c’est une question de principe : soit les vases ou le banquier, soit la guerre ! 
AMBASSADEUR DE ROME : Je transmettrai vos revendications à l’empereur Valentinien.

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