lundi 10 octobre 2011

Scène 5 : Palais impérial à Rome

PLACIDIA : 
C’est la fin. Nous avons perdu! Pourquoi le destin est-il tellement bienveillant pour ce perfide Aetius !
OFFICIER : Nos soldats en  panique se sont sauvés du champ de bataille quand la cavalerie hune en ordre irréprochable, cuirasses et armes brillants au soleil, a commencé à nous contourner des deux côtés. Ainsi nous ne nous sommes pas battus. 
PLACIDIA : Les Huns sont maintenant sous les murs de Rome et il n’y a personne pour nous défendre. Je comptais qu’Aetius serait encerclé en Gaule. Que ses troupes resteraient fidèles au pouvoir légal et ne suivraient pas un rebelle, que les Huns n’oseraient pas aider un insurgé déclaré hors la loi. 
OFFICIER : Aetius est rusé et insolent. Mais l’audace apporte le succès.
PLACIDIA : Les Huns n’ont même pas eu peur d’une confrontation avec les deux empires romains ! 
OFFICIER : En revanche, le roi des Wisigoths, a eu peur de la confrontation avec les Huns et a arrêté son mouvement vers Arles. La deuxième armée hune effectue des manœuvres militaires à la frontière danubienne.
PLACIDIA : Mon neveu, l’empereur Théodose, est occupé par des relations difficiles avec la Perse. C’est pourquoi nous ne pouvons pas compter sur le secours de l’Empire d’Orient. Il faut trouver de nouveau un accord avec Aetius. Comme c’est humiliant et désagréable pour moi! 
Entrent Valentinien et Honoria.
PLACIDIA : Laissez-nous!
L’officier sort.
PLACIDIA : Mes enfants, les temps sont difficiles ! La résistance est inutile, Aetius devient maître de l’Empire. Je suis obligée de le nommer commandant en chef de toute l’armée de notre Empire et patrice
HONORIA : Maintenant, on peut s’attendre à tout de lui.
PLACIDIA : C’est pourquoi je vivrai principalement à Constantinople et suivrai de là attentivement les actions d’Aetius et, en cas de danger, j’inciterai l’empereur Théodose, mon neveu, à venir vous aider. Honoria recevra le titre d’Augusta, afin de diminuer un peu le poids d’Aetius. 
VALENTINIEN : Dans trois ans, je revêtirai ma toge virile. 
PLACIDIA : Alors nous commencerons à limiter prudemment le pouvoir d’Aetius. En attendant, il faut le supporter. Un jour viendra, où Aetius répondra de ses crimes!
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